Moyens de contrôle de l’évolution

L’article précédent traduit une confiance sans cesse confortée dans les progrès de ma stratégie anti-cancer. Cette confiance résulte d’une série d’examens, tests ou analyses que je récapitule ci-après et dont j’explique la pertinence.

Le recours à de multiples modes de contrôle traduit ma méfiance envers les moyens de vérification habituellement mis en oeuvre en cas de « vigilance active » (un protocole proposé le plus souvent aux patients âgés dont le cancer de la prostate est jugé peu virulent). Cette appellation pompeuse se borne en fait à:
– la surveillance du PSA
– en cas de montée rapide de celui-ci, une nouvelle biopsie.
Je suis méfiant car le taux de PSA peut monter pour des raisons autres que le cancer. Notamment dans un cas, comme le mien, d’infections urinaires fréquentes. Et plus particulièrement depuis que j’ai subi une thermothérapie trans-urétrale qui, tout en ciblant les cellules cancéreuses, a pu également rendre l’enveloppe de ma prostate plus perméable aux microbes, ayant elle-même été exposée à une température élevée.
Quant à la biopsie, elle se compose d’une douzaine de « carottages », en profondeur dans la prostate. D’où un risque d’infections entraînant, ipso facto, la prise de fortes doses d’antibiotiques qui ne font aucun bien au système immunitaire. Et je m’interroge, comme des tenants de la médecine naturelle, sur les voies royales offertes par ces 12 canaux, à une dissémination élargie des cellules cancéreuses dans le sang.
J’observe en outre que les conclusions de ma biopsie initiale (restée unique), qui classait mon cancer comme plutôt agressif, n’ont pas été confirmées, loin s’en faut, depuis deux ans.

A l’opposé de ces approches aléatoires et invasives j’accorde ma confiance à d’autres examens qui, sans préjudice pour ma santé, sont d’une précision que j’ai eu le temps d’apprécier depuis un an et demi pour les plus anciens, 9 mois pour les autres:
Je me réfère en particulier aux plus récentes de ces analyses, dans l’ordre chronologique suivant:
le test CEIA:
– cf http://www.ceia.com/patients/le-bilan-ceia/
– cf copie du diagramme résultant de la soumission de mon sang à une cinquantaine de tests. D’où les 50 points qui y figurent. A noter que la plupart des résultats sont dans la zone « hypo », à gauche de la moyenne, alors que, en cas de cancer agressif, les points se trouvent principalement à droite, dans la zone « hyper » (reflet d’une mobilisation des protéines et du système immunitaire)
les IRM successifs qui ont montré une stabilisation voire une régression des lésions cancéreuses (cf articles précédents)
le bilan Vernes
– cf http://www.philippelagarde.org/diagnosticetbilandeprevention.html
– cf résultats/copies
le logiciel d’analyse strannik qui, dans le cadre d’un bilan psychosomatique et psycho-émotionnel, révèle un ensemble de risques pathologiques chez un patient:
– cf http://www.strannik-psy.fr/presentation-strannik/

Cette sélection, qui résulte de mes recherches personnelles, n’allait pas de soi. En effet, les tests FRED et CEIA ne sont pratiqués que par une minorité de médecins, n’étant d’ailleurs pas pris en charge par l’assurance maladie. Le test Strannik n’est connu que d’une avant-garde médicale.
Pour leur part les IRM relèvent d’une médecine plus classique et leurs indications sont mieux reconnues par tous. D’autant que j’ai pris la précaution de les faire conduire et analyser par les mêmes radiologues, au CHU de Mont Godinne, établissement de référence en Wallonie, dans une parfaite continuité en termes de moyens techniques, de logiciels et de méthode d’analyse.
Au total cela fait donc beaucoup de précautions, mais justifiées à mon sens par le niveau de risque (plutôt élevé) pronostiqué il y a deux ans. Tous ces examens ont, depuis plus d’une année, abouti à une série de données concordantes que je juge particulièrement fiables. Sans pour autant baisser la garde, d’autant que je suis en l’occurrence à la fois juge et partie./.

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