Emotions qui tuent, Emotions qui sauvent Le cancer est-il soluble dans la bonne humeur?

J’ai déjà mentionné le Dr Julien Drouin dans ce blog.
Sur son Facebook https://www.facebook.com/juliendrouinascensionsante/ il publie régulièrement des infos qui valent le détour.
J’extrais ici de son livre, qui alterne démonstrations scientifiques et confidences intimistes, quelques bribes à résonance personnelle ou plus universelle.
Quelques cas de cancers célèbres témoignent du lien émotions-cancer:
  • David Servan Schreiber, après une première rémission, de son propre aveu, n’avait pas accompli sur lui-même les changements en profondeur préconisés dans son « anti-cancer »,
  • la remarquable prise de conscience de Bernard Giraudeau  (cf article antérieur dans ce blog) était sans doute trop tardive pour un cancer très avancé,
  • Pierre Bachelet a confié sur un plateau de télé l’impact d’une vie conjugale houleuse sur sa maladie: « les reproches, la haine, plus ma culpabilité ça a fait un sale cocktail qui m’a détruit »,
  • Bernard Tapie décrit lui-même les symptômes des effets gastriques de son stress… Puisqu’il a le temps de la mise en pratique, souhaitons lui de ne mêler aucune intention tactique à ses confidences aux médias et de bien « reprogrammer » son cancer.
A côté des célébrités et leur exposition à des niveaux de stress élevés, l’ouvrage fait observer une distinction qui intéressera nombre de malades du cancer, ou de bien portants qui ne sont pas « des malades qui s’ignorent » (« Knock ou le triomphe de la médecine »:-)) mais de prudents patients dans la prévention:
  • un stress modéré mais ancien ou répété (« micro-blessures émotionnelles ») serait plus souvent à l’origine du cancer de la prostate qu’un stress violent et récent. Cette observation ne me semble pas en désaccord avec le fait que ce cancer touche presque tous les hommes âgés, mais plutôt sur le tard, et sans gros risque pour la plupart,
  • à l’opposé le cancer du sein semble plutôt en rapport avec un événement traumatique récent.
Le Dr Drouin rapporte les expériences du Dr Ornish (cf mon article précédent) pour soigner un groupe de malades du cancer de la prostate, consistant à « apprendre une technique de gestion du stress… participer à un groupe de soutien psychosocial, adopter une alimentation riche en fruits et légumes et pauvre en molécules animales et à pratiquer une activité physique ».
Les solides recoupements du Dr Drouin ne feront pas la une des journaux: qui aurait intérêt à des solutions d’importance globale, peu coûteuses -du même coup ruineuses pour la filière- et tounant le dos au sacro-saint postulat « cancer = maladie génétique »? Certainement pas l’industrie pharmaceutique ni les journaux qui émargent à sa manne publicitaire (je pense notamment aux « rédactionnels » triomphants, fournis au «Monde» presque chaque mois par les firmes en question, et dont l’objectif ne semble pas qu’ils soient lus, une punition que d’ailleurs je ne souhaite même pas aux prescripteurs du Médiator). D’autant que ces solutions supposeraient des infrastructures d’accueil nécessairement lentes à mettre en place.
A propos des médias, Ouest-France, qui est loin d’être le journal le plus affamé et le moins honorable, est mentionné dans la page Facebook du Dr Drouin (encore lui): https://www.ouest-france.fr/sante/cancer-un-traitement-revolutionnaire-autorise-5922355
Je relève cette info -et son titre tellement alléchant- car elle me semble caractéristique d’une évolution de la recherche anti-cancer: des avancées sur de (petites) niches, providentielles pour faire reluire l’image du « médicament », ruineuses pour l’assurance maladie et, quand elles guérissent, c’est après un chemin de croix pour les patients. Je cite le journal: « C’est un traitement complexe, lourd et cher », souligne le professeur Baruchel. Avec de puissants effets secondaires. Un quart des patients doivent passer plusieurs semaines en soins intensifs ». Prix actuel du traitement aux Etats-Unis: 475 000 $? A quand le remboursement d’une infime fraction de cette somme pour guérir toute une cohorte de malades par l’émotionnel et le style de vie à la manière du Dr Ornish, ce qui reviendrait à soigner la totalité de chaque personne? On imagine, de la part des ignorants et des rapaces, une levée de bouclier dont on a déjà une petite idée devant l’acharnement de médecins, qui ne l’ont ni apprise ni pratiquée, à vouloir, au nom de leur science si « pure », exclure l’homéopathie de toute reconnaissance médicale et de toute prise en charge… Je rêve d’un journalisme d’investigation capable de lister ceux des signataires de la pétition contre l’homéopathie, médecins humanistes et désintéressés, récitant chaque soir le serment d’Hippocrate, si profondément soucieux de guérir leurs patients qu’ils n’eussent jamais prescrit le « Médiator » ou ses équivalents.
C’était mon quart d’heure d’humeur. Il fallait que cela sorte un jour (je suis abonné au « Monde » et il est vrai:  » qui aime bien châtie bien »). Cela soulage, c’est donc bon pour l’immunité. Mais promis, j’arrête le temps de l’ire car ce serait revenir à « l’émotionnel qui tue » :-). Et je m’en remets au mantra de Voltaire, oncologue qui s’ignorait: « j’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé »./.
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Un risque accru pour ceux qui refusent les traitements classiques du cancer?

Certains lecteurs de mon blog, surpris par sa longue inactivité, et du coup inquiets (à tort) pour ma santé, semblent y chercher une méthode transférable à d’autres malades du cancer.
C’est oublier notamment que:
  • il n’y a pas deux cancers identiques,
  • le cancer de la prostate est en lui-même singulier: masculin cela va de soi et à évolution souvent lente, surtout chez les plus âgés, où il est d’ailleurs très fréquent (et gagne parfois à ne pas être détecté compte tenu de l’effet psychologique potentiellement créateur de « malignité »),
  • mon choix du refus des traitements classiques était/est inhabituel au seuil de gravité annoncé (score de Gleason de 7 sur 10) et imposait donc une discipline particulière.
Si mon récit a un intérêt extra-personnel c’est plutôt en insistant sur le style de vie, tant pour prévenir que pour soigner, et d’une persévérance de tous les instants pour chercher des solutions, les conjuguer entre elles, les évaluer, les remplacer, les intensifier… En bref un encouragement à s’impliquer jusqu’à devenir son propre coordinateur/décideur central des soins et à chercher, sans relâche ni concessions, des solutions hors routine médicale.
Dans mon cas la persévérance a été servie par tout un environnement et nourrie par des résultats partiels ou « connexes » dans le cadre d’ensemble des maladies « dégénératives » (attribuées à l’âge alors que ce qui est d’abord en jeu c’est le style de vie: alimentation, sport, dé-stress… avec à la clé un bon équilibre acido-basique et un faible niveau d’inflammation). Dans mon histoire un immense encouragement a résulté de l’impact du changement systémique de mon style de vie, celui-ci ayant conduit au bout de 2 ans à la disparition complète de 5 soucis d’ordre cardio-vasculaire (mauvaise nouvelle pour l’industrie pharmaceutique ainsi privée d’un abonnement « perpétuel » à 5 médicaments). Dans la vie quotidienne c’est plutôt le renforcement de mon système immunitaire, voulu contre le cancer, qui m’a « accessoirement » débarrassé de toute forme d’état grippal ou de cystite (qui étaient mon lot deux fois l’an), me classant dorénavant parmi les plus mauvais clients des cabinets médicaux et des officines ou en matière de vaccins autant que d’antibiotiques (exclus depuis 5 ans).
La meilleure façon d’expliquer ce qui a pu m’arriver ces dernières années c’est de laisser la parole au célèbre médecin californien Dean Ornish qui résume dans un « show » rapide ses préconisations en matière de style de vie, preuves à l’appui (à noter que le cancer de la prostate figure en bonne place dans ses exemples): cf https://www.ted.com/talks/dean_ornish_on_healing#t-993698
Cependant, pour mon enjeu principal, le cancer, il y a eu, jusqu’au début de cette année, des hauts et des bas, ce que devrait, je l’espère, refléter mon blog. Et puis, au cours du dernier semestre, un déclic s’est produit: tous les signaux se sont mis au vert, à commencer par le plus probant à mes yeux, le coefficient général d’évolutivité, calculé par le laboratoire Lauriston du Dr Augusti. Ce labo m’a invité à cesser pour au moins un an de lui demander d’analyser mon sang.
Visite biennale au cardiologue, analyse de sang annuelle: une bonne chose pour l’assurance maladie mais quel mauvais exemple pour le système médico-pharmaceutique!
Faut-il pour autant chanter victoire? Non bien sûr. Car le programme Strannik montre qu’une trace de cancer, même inactivé et très peu visible, demeure au fond de ma prostate. Par ailleurs je suis convaincu (cf l’article à venir concernant le livre « Cancer, et si nos émotions pouvaient nous guérir? » du Dr Julien Drouin) que le mental joue un rôle décisif dans le flux et le reflux de cette maladie décidément paradoxale (où le risque mortel vient de « l’immortalité » de cellules et où un excès de prévention, source d’anxiété, peut être fatal!). Je risque la comparaison avec un volcan assagi mais susceptible de se réveiller si les mêmes causes (profondes) produisent les mêmes effets. Une éventualité qui ne m’incline pas à relâcher en quoi que ce soit ma discipline, y compris « émotionnelle », maintenant bien rodée.
Pour ma part, au bout de 5 ans j’ai persisté dans mon refus des traitements classiques et je m’en porte au mieux. Sans pour autant chercher à influencer quiconque sur la base de mon évolution (forcément) personnelle.
Toutefois devant le ralliement peut-être un peu rapide de certaines revues de médecine naturelle à cette vaste étude, j’ai beaucoup apprécié dans la vidéo sus-mentionnée les enquêtes présentées par le Dr Ornish, plus restreintes sans doute, mais bien mieux circonscrites et contrôlées.