L’an I de mon « face à face » (suite): à la recherche d’une stratégie

Avant de revoir mon urologue j’avais lu des mises en garde sur le risque d’être traité sur des critères non ajustés à ma santé personnelle: par exemple les motivations financières des dispensateurs de soins; ou des « moyennes », des « standards » professionnels fixés pour la commodité  de la corporation médicale. En conséquence: si l’on est dans la moyenne où une intervention « s’impose »: un chirurgien voudra vous opérer; un radiologue vous envoyer des rayons et un oncologue de la chimiothérapie. Heureusement mon urologue n’ajoutait aucune de ses spécialités à la sienne, et je pouvais, dans certaines limites, avoir une discussion plus libre avec lui (puis-je dire que pensais alors au choix laissé au condamné entre une balle, la corde et la chaise électrique? je peux maintenant m’offrir le luxe d’un peu d’humour à ce sujet :-)). Peu sûr de ma mémoire, essentiellement « émotionnelle » dans le contexte stressant d’un entretien perçu comme « décisif », pas du tout certain de ma capacité à comprendre les mots du corps médical, j’avais préparé une diapo afin d’orienter moi-même l’entretien. Cf ci-joint un extrait de ce document que j’avais eu l’initiative d’envoyer préalablement au secrétariat du médecin.Capture d’écran 2020-01-10 à 19.40.15

La flèche rouge située entre risque faible et risque moyen, et non au milieu du risque moyen, montrait mon voeu d’être soumis simplement à une « vigilance active ». A me glisser, mine de rien, dans l’autre file… J’attachais encore de l’importance aux avis « statistiques » ou « consensuels » d’un monde médical pas encore à mes yeux désacralisé. D’où ma déception de me voir encore invité à choisir, pour les prochains mois, mon type de traitement « invasif » autorisé (bel euphémisme, mais le vocabulaire manque pour exprimer avec nuances les multiples niveaux de nocivité ou de nuisance qui résultent de certains modes de soin, sans doute parce que la profession est censée se soumettre avant tout au commandement: « premièrement ne pas nuire »);  avec comme corollaire la quasi assurance « statistique » que je serais encore en vie au moins 5 ans après avoir raisonnablement accepté une des propositions. Donc l’intervention ne me tuerait pas trop vite et ses effets « secondaires » auraient le temps d’être recouverts par l’invocation commode de l’âge du patient… Un point clé sur lequel j’avais déjà le plus grand scepticisme.

Ainsi, il me restait à choisir entre l’avis médical et une volonté forte de m’assurer les meilleures chances de bonne santé durable, non obérées par les séquelles d’une intervention quelle qu’elle soit.

J’ai vécu avec cette incertitude pendant tout le premier semestre de 2014, et parfois des moments de sueur froide ou d’écartèlement comme un jour d’avril: le matin les résultats d’une IRM amenaient un grand professeur parisien à me presser vers la combinaison rayons/privation d’hormones masculines; l’après-midi la  doctoresse qui m’avait introduit au LABM Lauriston m’affirmait, sur la base d’une analyse de sang, que mon cancer n’était pas grave et que mon système immunitaire faisait du bon travail (un pronostic courageux -auquel je repense avec gratitude- d’autant qu’ elle avait déjà eu à  s’expliquer devant le Conseil de l’ordre des médecins, assortis d’une prescription de produits naturels « anti-cancer » controversés).

Que faire? « Passer à la casserole », (un résumé facile mais expressif pour les « solutions » lourdes en dommages en tous genres)? Continuer à approfondir, avec de nouveaux produits, mes solutions douces (nutritionnelles, sportives, émotionnelles) en attendant qu’elles portent des fruits tangibles? Entre ces deux extrêmes j’optai pour un compromis, celui de la thermo-thérapie trans-urétrale subie en Bavière que j’évoque dans mon article du 20 septembre 2014 (« Les bonnes nouvelles de l’été »)

Dans un premier temps j’eus l’impression que ces soins, il est vrai spectaculaires, allaient éliminer le cancer; mais je juge à présent que ce fut probablement un coup pour rien sur le plan thérapeutique. Il reste que cela m’a aidé à m’installer durablement dans le refus des solutions dommageables à ma santé; et dans un recours acharné à une gamme sans cesse élargie de thérapies naturelles (cf mon article du 28 septembre 2014: « aspects de mon style de vie au début de l’automne 2014 »). Sans perdre de vue les conclusions du test « oligoscan » évoquées dans mon article du 4 janvier, montrant que le K de la prostate n’était pas mon unique souci de santé. J’avais beaucoup réfléchi sur la différence majeure entre la médecine occidentale, de plus en plus spécialisée et « financiarisée » et les traditions asiatiques où l’on prend en compte la globalité de la personne et l’absolue nécessité d’anticiper. Sans l’avoir prémédité, je devenais chaque jour davantage le seul responsable de ma santé, immédiate ou durable. Et à rebours de la tendance à séparer les problèmes, où chaque spécialiste ne veut voir que ce qu’il sait faire, je voulais aller vers des solutions d’ensemble s’adressant simultanément à tous mes soucis de santé.

Au total il m’a fallu un an pour cesser d’hésiter entre le pire et le meilleur… Et pour aller du « local » (mon K était en effet resté « localisé » dans l’enveloppe de ma prostate) au « global » ./.

Brève éclair: une synthèse à découvrir

C’est dans la série de lettres d’information https://www.creer-son-bien-etre.org/ une sorte de compilation d’éléments synthétiques remarquablement choisis sur divers sujets liés à la santé et au bien-être en général.

La lettre en question se trouve à l’adresse:https://www.creer-son-bien-etre.org/l-institut-national-du-cancer-le-depistage-systematique-apporte-plus-de-risques?trck=notif-12776039-1382198-12mDE#message_1934102966

Comme il s’agit des risques du dépistage systématique, le cancer de la prostate y tient une place de choix.

Je n’ai pas cherché systématiquement des images sur cette maladie mais dans les documents parcourus je n’avais jamais vu d’images aussi parlantes que celle, ci-jointe, qui apparaît dans l’article./.

 

 

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Brève: préserver sa testostérone et augmenter sa vitamine C

Parmi les choses simples touchant le K de la prostate (et d’autres) il en est deux auxquelles on ne pense pas assez, la première, l’hormonothérapie, pour s’en méfier, la seconde, le recours à la vitamine C, pour la mettre en oeuvre d’une manière ou d’une autre à quelque moment que ce soit:

Je le cite: « Pour l’heure, les hommes pris en charge pour un cancer de la prostate subissent des traitements anti-hormonaux visant à bloquer cette production de testostérone. Ceux-ci sont cependant responsables de nombreux effets secondaires, comme des troubles de l’érection, une prise de poids, une baisse de la densité osseuse et une perte de force musculaire, un risque accru de diabète et même, selon une étude parue en 2015 dans la revue Journal of Clinical Oncology, un risque deux fois plus élevé de développer la maladie d’Alzheimer. En fin de compte, estime Henry Botto, la mortalité induite par cette « castration médicale » est « au moins équivalente à celle du cancer lui-même ». »

  • La vitamine C est un allié de premier plan en cas de cancer. Sur ses usages, un résumé complet, actuel et assez pratique, est disponible à l’adresse: http://www.visalune.com/vie-pratique-infos-diverses/la-vitamine-c-vitale.html qui argumente ainsi:  « Cette vitamine est une des substances les plus analysées dans l’histoire de la recherche médicale mondiale mais malgré cela, paradoxalement, cette vitamine reste une des substances les plus ignorées en termes d’application pratique. Et pourtant les chercheurs n’arrivent pas à lui trouver des défauts ».
    • J’en ai fait pour ma part un large usage, et continue à en prendre en gélules ou comprimés (selon mon ressenti sous la forme ordinaire ou liposomale, parfois je conjugue les deux. J’expliquerai plus tard comment j’évalue mes besoins courants et la manière de les satisfaire)
    • par voie rectale, je la prenais une ou deux fois par semaine (en moyenne), ajoutée à du bicarbonate de soude. (cf https://vitcnat.com/). Adepte du 3 en 1 🙂 j’ajoutais également du café (de type Wilson ou café enema: Cf https://www.agirsante.fr/les-lavements.html). Mais je sais aujourd’hui que n’importe quel café bio est une alternative moins coûteuse. Lorsque j’éprouve  le besoin de conjuguer un renforcement immunitaire, une détox digestive et un lavement intestinal, une séance « complète » me demande au total moins de 45 minutes de préparation et d’immobilisation.
    • Je me suis très tôt intéressé aux injections intra-veineuses, parfois présentées comme suffisantes pour éliminer le cancer, mais y ai renoncé pour des raisons de coût et de délai (un centre en Arizona préconisait un séjour sur place d’au moins 6 mois…). J’espère que les choses ont évolué positivement en Europe sans que l’on se pose encore la question des soins Outre-Atlantique./.

 

 

L’an I de mon « face à face » (et non plus de mon « bras de fer »): premières improvisations

L’article de ce soir étant parti trop vite, avec des coquilles, je le réécris afin que les abonnés puissent recevoir la version revue et corrigée

Le choix d’éviter tout traitement brutal de mon K de la prostate était-il pré-établi?

Mes deux premières initiatives, plutôt chaotiques, furent improvisées. Sans montrer de rapides présages de guérison.

Fin octobre, trois semaines après la biopsie et avant un nouvel IRM d’ultime confirmation du K, j’écrivais à un médecin homéopathe:

« Sans attendre  j’ai décidé de m’engager totalement dans une stratégie de résistance à cette maladie en m’appuyant au maximum sur les ressources spécifiques offertes notamment par la nutrition, les vitamines, les antioxydants, l’homéopathie, la détoxification ainsi que les hormones (comme la mélatonine et les hormones thyroïdiennes) ».

Après un rendez-vous durement négocié, je parvins à me procurer le remède anthroposophique allemand, à base de gui, présenté sur le site:  https://www.iscador.com/fr/le-gui/  Dans la surexcitation j’en pris une dose trop forte, prévue pour des cas plus graves, fus pris de malaise, me retrouvant aux urgences le 31 décembre 2013 au soir, face à des médecins d’autant plus perturbés dans leur réveillon qu’ils ne connaissaient pas l’existence de ce produit, il est vrai inconnu au Vidal. L’extrait de gui est parfois présenté comme la « chimiothérapie des homéopathes ». Mais, le sachant, peut-on émettre ne serait-ce que l’hypothèse que des remèdes inspirés par Rudolph Steiner ou Samuel Hahnemann, forcément de la poudre de perlimpinpin, puissent conduire aux urgences? Je ne saurai sans doute jamais si ce que j’ai perçu de mon côté comme un remède de cheval n’a pas été un premier jalon sur le chemin de ma guérison… Mais inutile de dire que j’ai été scandalisé l’an dernier que 120 médecins pétitionnaires, aussi peu familiers les uns que les autres de ce type de soin, aient entraîné le Ministère de la Santé à marginaliser encore davantage l’homéopathie. Quant à l’extrait de gui, s’en procurer en France sera encore plus du domaine de l’utopie…

Autre initiative rapide et tout aussi peu conventionnelle, je me suis rendu au Congrès « Quantique Planète » à Reims mi-novembre 2013. J’y ai rencontré des personnes sympathiques et innovantes mais n’en ai retiré aucun profit immédiat. A moins d’admettre qu’il me fallait, pour affermir ma résolution, passer par un niveau d’angoisses … démultipliées. Car je suis reparti de Reims avec la conviction que mon K ne représentait qu’une fraction, sans doute pas la plus préoccupante, de mes soucis de santé. Cette conclusion a résulté d’un test « bioscan » effectué en lisière du Congrès par un représentant de ce type de matériel destiné à fournir des pistes d » « interrogations » à des thérapeutes. Pris pour un professionnel, et m’étant par ailleurs proposé comme cobaye, j’ai pu ensuite noter l’effarement du spécialiste et ses efforts pour me dissimuler les résultats. Il a sèchement refusé de me les copier mais j’avais eu le temps de noter, à la volée, des mots peu sympathiques: « athérosclérose », « Ischémie myocardique », « risques de cancer: bronches, foie vue inférieure, intestins », et également « dysplasie kystique du poumon », »angine de poitrine », « dystonie neurovégétative » « acidose ». Etrangement le cancer de la prostate n’apparaissait qu’à un second niveau de risque. Ce qui ne me parut pas pleinement rassurant.

Pendant ces mois de tâtonnements, dans l’attente de revoir mon urologue, avais-je complètement délaissé le champ de la médecine conventionnelle? Non car je fis doser à 2 reprises mon PSA. Je dois confesser que, encore une fois hors des clous, j’enfreignais ainsi la consigne du médecin: m’ abstenir de prise de sang, face au pronostic d’une hausse fatale après biopsie et charcutage de prostate. Surprise: j’attendais une montée, ce fut une baisse. Et répétée au second contrôle. Une vraie bonne nouvelle au milieu de mes chassés croisés?

Il me plaisait de le croire en attendant le verdict de l’urologue…