Le contrôle des cellules tumorales circulantes: un outil clé, de quinze ans d’âge, pour le contrôle de l’évolution du cancer

Pour la première fois en 2 ans j’ai consulté un oncologue (spécialiste du cancer) pour un avis complémentaire sur ma maladie. Je tenais à vérifier que le relatif optimisme qui m’a gagné ces derniers temps est bien justifié et, éventuellement, bénéficier d’un élargissement de ma panoplie.

Le médecin a validé l’option générale d’évitement de tout traitement lourd allié à un contrôle vigilant de l’évolution. Un élément nouveau important a néanmoins été dégagé de la consultation avec la prescription d’un examen « CTC » de contrôle sanguin des « cellules tumorales circulantes ».

Cet examen est au point depuis une quinzaine d’années, notamment en Allemagne .
Or personne ne m’en avait parlé jusqu’à présent ni en France ni en Belgique malgré mes doutes touchant les contrôle habituels (le PSA, trop aléatoire ou la biopsie, trop agressive, voire risquée).

Je viens de prendre contact avec le centre de transfusion et d’analyse spécialisé dans le CTC en Allemagne.
Ce type de contrôle sera à faire tous les 3 mois afin de comparer l’évolution du nombre de cellules cancéreuses, la vitesse de leur accroissement ou de leur diminution (signe, dans ce cas, que le traitement fonctionne bien), ainsi que des dommages subis par les cellules cancéreuses à la suite d’un traitement ou d’un meilleur fonctionnement du système immunitaire. Ce sera donc un outil particulièrement fiable pour compléter les tests de suivi mentionnés dans mes articles précédents et pour affiner mon traitement naturel.

Pour en savoir plus sur ce nouveau contrôle il faut passer par une traduction de l’allemand ou de l’anglais à partir du site: http://www.maintrac.de/diagnostics/home.php

Il y a aussi un site en suédois, déjà traduit.

Mais rien en français.

Que s’est-il donc passé en France? Les acteurs français ont presque totalement fait l’impasse sur le CTC alors qu’il offre avec précision, et sans contrepartie négative sur la santé, le double avantage:
– d’établir la présence d’un cancer,
– d’en surveiller le développement.

L’abstention « française » n’est pas complète puisque l’on trouve l’évocation sur internet d’un aspect particulier de la problématique sous le vocable « ISET-oncologie » qui permet de découvrir:
– le maintien (pendant 14 ans !) de cette problématique au seul niveau d’une recherche fondamentale qui semble ignorer les développements, a fortiori la mise en pratique dans d’autres pays de formules peut-être moins sophistiquées mais qui fonctionnent,
– la volonté d’affiner cette problématique sur des aspects spécifiques du cancer mais sans précision sur la valeur ajoutée en comparaison avec ce qui est déjà en place ailleurs ( il faut aller au bout d’une présentation de la recherche dans le site http://filuns.unice.fr/fil/service-communication/actualites/premiere-mondiale-a-luns-le-test-sanguin-de-depistage-du-cancer-du-poumon/ : « La nouveauté a été de cibler une population de patients à risque de développer un cancer du poumon et de détecter des cellules tumorales circulantes avant même que le cancer ne se soit radiologiquement diagnostiqué ». N’est-ce pas, pour l’essentiel, ce que, , depuis 14 ans, des centres d’analyse étrangers sont déjà en mesure de faire à la fois pour le cancer des poumons et  pour tous les cancers?
– l’affirmation d’une brillante découverte qu’il ne faut surtout pas relativiser en la mettant en perspective internationale et au niveau du service effectivement rendu aux patients. Aucun média n’a pris le risque de s’aventurer sur ce terrain mouvant!

Nous avons là un bel exemple d’autarcie intellectuelle, de manque de curiosité des médias ainsi que de discrétion des Institutions responsables.

Bref, dans cette affaire, l’intérêt concret du patient, à un niveau tant soit peu global, ne semble avoir été une réelle préoccupation pour aucun des protagonistes.

En tout cas je m’estime privilégié d’avoir, encore au bon moment en ce qui me concerne, été informé et mis en mesure de recourir à ce moyen de contrôle dont l’existence et la polyvalence semblent encore quasi inconnus des spécialistes en France comme en Belgique ./.

7 réflexions sur “Le contrôle des cellules tumorales circulantes: un outil clé, de quinze ans d’âge, pour le contrôle de l’évolution du cancer

  1. Bonjour,

    voici un nouvel article qui me rassure
    je m’intéresse depuis peu au sujet, je vous félicite pour votre action et votre communication, à contrecourant de l’attitude générale des victimes de cette maladie !

    je suis abasourdi par l’obsolescence des moyens de diagnostic et de traitement, que je qualifierais (en exagérant) de moyenâgeux, en comparaison des progrès fulgurants et continus des techniques, y compris au service de la moindre futilité … je ne suis par conséquent pas étonné d’apprendre que nous (français etc.) nous soyons pris 15 ans dans la vue.

    d’abord la biopsie : on crible l’organe (au hasard !), ce qui provoque des voies pour les infections, que l’on traite par des antibiotiques, qui affaibliront le système immunitaire : « Monsieur l’adénocarcinome, propagez-vous le premier ! »

    puis la prostatectomie : sans commentaire

    Bref, CTC, thermothérapie, voyons ce que mon urologue en dit.

    • Merci pour votre commentaire et votre intérêt pour le sujet. A votre disposition pour en parler un peu plus si vous le souhaitez

      • J’ai vu mon urologue,

        en quelques minutes, le mot biopsie a été prononcé une bonne vingtaine de fois : le triptyque biopsie – ablation – séquelles est lancé

        malheureusement :
        – la pensée des praticiens ne peut plus être connue, leurs discours se devant désormais d’assurer leur couverture juridique
        – leur nouvelle surcharge de travail les contraint à l’efficacité

        quoi qu’il en sera, je dois prendre conscience que mon immunité à toutes sortes de maladies est passée, et que toute démarche visant à la reconstituer ne peut être que bénéfique, l’idéal étant de me rapprocher de votre niveau d’exigence !

  2. Bonjour
    Juste une info comment peut on faire cette analyse si elle n est pas pratiquée en France
    Obligé d’aller en Allemagne pour faire une prise de sang ??
    Merci pour votre info

    Je confirme aussi que mon urologue a balayé d’un revers de main lorsque je lui dit que la biopsie risquait de contaminer autre chose sa réponse : pas de problème on a l’habitude …..

    • Bonsoir, l’analyse peut se faire à distance. Elle me fut prescrite par un oncologue, habitué à cet exercice. Mais je ne recommencerais pas car c’est coûteux et l’on est déjà dans une logique de chimiothérapie.

  3. J ai aussi vu la vidéo sur le cours du Dr Drouin et j aurais quelques questions à propos de la radiesthésie comment vous contacter merci

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